Émilie Léger est une artiste visuelle interdisciplinaire établie à Pincourt, au Québec. Sa pratique se déploie à la croisée de la photographie alternative, de l’écologie, de la sensorialité et de la neurodivergence. Elle travaille principalement avec des procédés anciens tels que le cyanotype, l’anthotype et l’impression sur chlorophylle, qu’elle explore dans une perspective critique et poétique.

Diagnostiquée autiste à l’âge adulte, elle développe une approche artistique ancrée dans l’observation lente, le geste répété et une attention fine aux matières vivantes. Elle s’intéresse particulièrement à la mémoire, au territoire et à la lumière comme espace de relation.

Elle a complété une attestation d’études collégiales en design graphique et a entrepris des études à la maîtrise en arts visuels à l’UQAM (profil recherche-intervention). Elle poursuit actuellement une formation auprès de The Sustainable Darkroom (axée sur les révélateurs à base de plantes), de l’Alternative Process Academy et de l’Ágora School of Photography, approfondissant ainsi son engagement envers une pratique à la fois écologique et expérimentale.

Son travail a été présenté au Canada et à l’international, notamment dans la revue Alternative Photography et à la galerie Praxis (Minneapolis). Elle participe à des recherches collectives portant sur les procédés photographiques durables, la pédagogie sensible et la neurodiversité en art.

Également artiste-enseignante, elle anime des ateliers pour des publics variés, en milieux scolaires, communautaires et muséaux, où elle fait de la création un lieu de transmission, d’inclusion et de dialogue.